Encore un bel article dans Ouest-France mettant à l’honneur la troupe des ados de l’ At’ traction !

breakfast-club-une-representation-enrichissante

Samedi 9 janvier, à 20 h 30, rue des Planches, à l’auditorium d’Auréa, la troupe l’AT’Traction a joué Breakfeast club devant une salle comble. Pierre-Jean Godin, trésorier de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) du lycée Anita-Conti est satisfait : « Les comédiens se sont proposés pour interpréter leur pièce une dernière fois et participer ainsi au financement d’un séjour pédagogique à Londres. Une belle solidarité entre jeunes. Ce soir, c’est 350 € de bénéfices pour aider les 66 lycéens qui partiront lundi 20 mars ».

Un huis clos au lycée

Le sujet de la pièce est proche de l’univers de ces jeunes interprètes âgés de 17 à 20 ans : six adolescents aux allures très contrastées sont convoqués, dès 7 h, un samedi matin, au lycée par une conseillère d’éducation acariâtre. Au cours de ce huis clos contraint, ils vont apprendre à se connaître.

Pour la mise en scène, Marie-Laure Guillard a retranscrit le texte à partir du film américain éponyme : « L’écriture a pris beaucoup de temps car la pièce est longue. Pour le rythme, les moments de la journée, notés sur un paper-board, sont dévoilés au public au fur et à mesure de la progression de la pièce. » Ainsi, après la rencontre, Raphaël mime ce qui se passe chez les parents. La fiesta arrive avant les confidences qui vont créer du lien entre ces adolescents qui ne se seraient jamais adressé la parole en dehors de cette salle.

Le metteur en scène poursuit : « Et il a fallu faire des adaptations. » La sportive, Laura, le confirme : « À l’origine, mon rôle était celui d’un boxeur. » Manon tient le rôle de la fille d’un enseignant mais elle aurait pu tout aussi bien jouer celui de la bourgeoise. Un tirage au sort a départagé les deux Manon. Camille la gothique explique : « Les rôles ont été attribués facilement. Pour moi, c’était évident. Pour les deux garçons, le frimeur et l’intello, également. »

Sur les planches depuis une dizaine d’années, les six jeunes étaient dans deux groupes différents deux ans auparavant. Pour cette pièce, ils ont joué ensemble et, grâce à leur expérience, ont su s’adapter. Manon, la bourgeoise, explique : « Nous avons changé nos déplacements ce soir car nous n’avions pas de coulisses. »

« Nous avons su rebondir, nous nous sommes sentis plus libres », commente Laura. Pour cette cinquième représentation, « notre rôle est devenu comme une seconde personnalité », conclut Simon.